Envoyez-nous vos comptes-rendus de course, nous les publierons ici!
Alors oui, ce fut mon baptême du tri!!!!
Avec les conseils et avis de chacun, et en regroupant tout ces éléments dans ma tite tête, j'ai pris mon courage à 2 mains pour affronter ce parcours Royal !!!
Le temps, guère au beau fixe ces derniers jours, a finalement été clément.
Mes affaires posées dans le parc, j'enfile ma combi (toute neuve et seulement essayée en magasin.....) sur ma trifonction aux couleurs de Vélizy (et oui c'est le seul vêtement à ma taille d'enfant!!!! ).... elle passe bien....ouf....
Le briefing approche et ... cool, le règlement a changé, ils font partir les femmes + relais, en premier, et les hommes (non licenciés) 5 min après.
Plouf à l'eau (lieu que j'appréhende, vu mon niveau de nageuse professionnelle!!!!), elle est fraîche, surtout lorsque je sens un filet d'eau rentrer et glisser le long de mon dos (glagla gla.....).... et c'est parti, je vois les filles démarrer en trombe, tête hors de l'eau... je fais pareil et là je me dis, bon allez va falloir mettre la tête dedans!!!! et là, je ne sais plus nager comme à la piscine.... bouhhhhh, quel gâchis... j'ai pas mal dévié aussi... dur les répères mais YESSSS j'ai réussi à en sortir
Ensuite je trottine jusqu'à mon vélo, et vlà que le départ en côte avec les cales fait son effet..... mon 2è pied ne s'enclenche pas et c'est la chute!!!! en plus mon vélo a déraillé, j'ai mis du temps à remettre ma chaîne. Bah oui, c'est connu, je suis mécano MOI!...et voir les autres concurrents me passer à côté (Grrrrrrrrrrrrr!!!!!!) la haine!!!
Et pis en revenant pour la CAP, mes pieds sont complètement congelés jusqu'aux chevilles et le resteront toute la course (parcours glissant et boueux sur certains tronçons!!). Retour au parc à vélo, mes orteils sont encore des glaçons...
Bref, ce fut une belle expérience et j'ai beaucoup aimé l'ambiance.
Je n'ai que des progrès à faire donc ça me va...... et y'a du boulot!!!!
Je suis contente d'être arrivée au bout, c'était là mon seul objectif.
Le prochain : Paris.... heu là ça va être super hardcore!!!! Alors je reste sur mon objectif : finir le parcours.
L'aprem, au tour des hommes, vraiment génial et impressionnant. Chapeau les garçons! vous êtes trop forts!!!!
Del
Pas de filles de Velizy pour la 15ème édition du triathlon d’Etampes. Les bienfaits de la boue sur le teint sont pourtant bien connus…
Mais comme l'eau était trop froide (en dessous de 12°), ils ont décidé d'annuler la natation et le triathlon s'est transformé en duathlon. Moi qui voulait plus faire de duathlon cette année...
Au total, on s'est quand même bien fait plaisir, avec un vent très fort, mais grisant dans le retour vers Etampes à 45 km/h le vent dans le dos.
On a pas mal marché, mention spéciale à Julien qui bien que tout nouveau termine tout près de nous. Je fais 2 en V3/V4 (en fait 1, mais ils se sont trompés sur la catégorie du premier!), d'où la coupe et le podium. Noter aussi qu'on a croisé Loïc Maitre, un ancien du Club...
Au total, une épreuve qui s'est super-bien déroulée, alors que le temps ce matin et le bulletin météo la veille laissaient craindre le pire.
-- OS
Comme chaque année, Meaux lance la saison de triathlon avec son Duathlon international, format sprint (5/23/2,5) toujours très relevé, sélectif championnats de France.
Moins nombreux que les autres années (sûrement l’effet vague de froid qui aura tronqué une partie de l’entraînement hivernal), 5 Véliziens ont néanmoins répondu présents, et se sont déplacés avec le bus jaune aux couleurs du club.
Une météo finalement clémente, nous aura épargné.
A noter une remarquable 79 ème place au scratch pour Samuel, très affûté, Brigitte plutôt en bonne forme. Laurent, Olivier et Jean Charles complètent l’affaire.
Point à instruire en cours pour Olivier visiblement DSQ à la lecture des résultats, sans qu’il ne lui ait été notifié quoique ce soit.
Finalement un bon dimanche sportif et ce malgré un contrôle alcoolémie au retour, évidemment négatif. Les premiers points au challenge sont marqués. Samuel, Brigitte et Laurent aux 3 premières places.
La saison est lancée. Vive le sport. Vive le triathlon!!
Très belle course pour le groupe de Véliziens ce dernier week-end, un peu mal aux jambes le lendemain quand même!
Cliquer ici pour les photos de Claude.
Une soirée spéciale tartiflette réussie grâce à tous les participants et une organisation assurée par Xavier et l’aide de participants y compris des non triathlètes.
Bilan : 88 personnes (dont 10 repas à la charge du club).
Les photos sont là. Merci à Claude!
Grâce à notre sponsor « Les cycles Ghidini », nous avons organisé une tombola pendant notre soirée.
Pour gagner un lot, il fallait impérativement être présent pendant le tirage.
Vous trouverez ci-dessous la liste des cadeaux !!!!
Vélizy Triathlon toujours présent au Cross de Chaville.
Une belle course, qui fait bien mal aux jambes comme on l'aime!
Plus de photos ici (merci Claude!).
Ce petit compte rendu pour faire part de mon exploit du week-end, mon premier Iron man et j’avais choisi le challenge de Vichy.
Cette ville est impressionnante avec ce complexe sportif qui intègre un CREPS et des installations dignes d’une ville olympique. Mais je ne suis pas venu faire du tourisme.
Apres 8 mois de préparation le jour J est arrivé. Arrivé le samedi sur place, le cérémonial de préparation, pose des vélos est impressionnant. Une organisation pharaonique, ça met dans l’ambiance. Soirée très courte a l’hôtel pour finir les préparatifs avec un stress qui commence à monter très fort. La météo du jour est géniale pour les touristes, mais 37°C à l’ombre n’est pas l’idéal pour un longue distance. D’autant plus que la journée de dimanche est prévue encore plus chaude…elle le sera et les dégâts considérables.
Très surpris, j’ai bien dormi, la chaleur de la veille doit y être pour quelque chose. Levé a 5h00 pour un petit déjeuner copieux et direction le parc a vélo, il fait encore nuit et une étrange ambiance règne dans le parc, l’organisation annonce en boucle que l’eau de l’Allier est a 27°C ce matin et donc la combinaison est interdite. Gros coup au moral et à ce moment là je me demande si je vais prendre le départ.
Quelques échanges avec d’autres concurrents, on essaie tous de se rassurer les uns les autres mais l’angoisse est bien là.
Tant pis, quand faut y aller, faut y aller…7h30 le départ est donné pour la bande en maillot de bain. Première longueur sans problème, j’essaie de m’appliquer à bien nager, loin devant, loin derrière mais je trouve que je mets beaucoup de jambes (et oui, sans combi) et que ça va me manquer sur le vélo. Un peu de brassage à la bouée pour me décontracter puis retour crawl en gérant mes mouvements pour avancer sans trop perdre d’énergie. Voilà la fin, 3.8km de natation et pas trop entamé, je passe sous la tente pour me changer complètement. J’ai décidé de ne mettre la tri fonction que sur la course à pied, histoire de démarrer avec des affaires sèches.
Premier tour de vélo avec du plaisir, une belle cote au départ et ensuite assez roulant mais la chaleur arrive et ça commence à taper très très dur, un bidon pour boire et un bidon pour s’arroser à chaque ravitaillement. 32 km/h de moyenne sur le premier tour, je suis content. Le deuxième sera un peu plus dur avec au 120eme une portion avec vent de face qui m’a bien agacé et une moyenne qui tombe, qui tombe et une température qui monte qui monte… à ce moment là je prends un bon coup de mou et un bidon d’eau ne suffit plus à me refroidir le ciboulot entre deux ravitaillements. Léger mal au crane, je prends chaud à la tête.
Mais sur le retour, j’arrive à me refaire la cerise et je reprends une allure qui me fait plaisir. Mais je commence à voir des concurrents couchés dans les fossés à attendre les ambulances. La chaleur est intenable
Pour rajouter au décor, les bidons d’eau et énergie prennent un drôle de goût très chloré, pour certains imbuvables. L’organisation dira que la station de traitement n’a pas tenu avec la chaleur et une dose trop forte de chlore a été déversée. De nombreux concurrent vont connaître des problèmes gastriques en course à pied à cause de cela (très belles galettes).
Fin du deuxième tour velo et retour au parc après 180km. Je suis bien, la transition prend un peu de temps, de charmantes demoiselles proposent de me mettre de la crème solaire, je n’ai pas résisté.
Je vois quand même quelques concurrents sous la tente avec les pompiers et des masques à oxygène, ça rassure !!!
Et bien m’y voila, la course à pied tant redoutée. Le départ est étonnant, j’ai des jambes, de très bonnes sensations, je vais vite déchanter. 8eme kilomètre début de crampes, je marche un peu et sur ce premier tour (il y en a 4 à faire) je vais m’arrêter plusieurs fois pour marcher avec des débuts de crampes. Le deuxième plus délicat, les crampes sont bien la et je dois courir jusqu'à l’arrivée des crampes puis m’arrêter pour les laisser passer et ainsi de suite, ce qui donne à peu près du 1mn courir / 1 mn marcher. Début du troisième la très grosse crampe est enfin arrivée, je vais attendre 10mn pour pouvoir reposer le pied par terre. Mais là je ne peux plus courir, seulement marche soutenue, le 3 eme tour est un vrai calvaire, mais quand je vois les abandons autours de moi, je suis encore content d’avancer. Enfin le 4eme me redonne un peu le moral, j’arrive à faire du 30s/30s et surtout ne pas m’arrêter. L’euphorie de l’arrivée me fera reprendre la course au dernier kilomètre mais je cours sur des œufs, des ampoules sous la plante des pieds.
Le passage de la ligne est un bonheur immense et rare, j’ai versé une larme de bonheur, de douleur, je ne sais plus. La breloque, le T-shirt, j’y suis mais que de douleurs et de souffrances.
260 finishers sur 465 partants, ça vous donne une idée des dégâts de cette canicule. Je ne suis pas prêt de quitter mon t-shirt de finisher.
Que la récupération est douce….
A bientôt a tous.
Frederic B
Hello à tous
Je ne résiste pas à l'envie de vous raconter ce magnifique Week End de Triathlon!
Beaucoup ne liront pas ce roman mais retenez qu'il faut absolument faire ce tri une fois dans votre carrière de triathlète !!!!
Au delà de la distance Half Ironman qui m'avait séduite lors de Niederbronn en 2009, je m'étais inscrit à ce Triathlon pour vivre l'ambiance Allemande que les livres et certains d'entre vous m'avez ventée! Première satisfaction, dès notre arrivée c'est sûr : nous sommes au pays du Triathlon!!
Organisation Impeccable, un magnifique village Triathlon, un acceuil parfait. A ce plaisir s'ajoute le charme du dépaysement quand on va à l'étranger!
Bref, je ne reviendrai pas déçu, mais faire le choix d'une telle organisation(Challenge/Organisateur Roth entre autre!) c'est s'assurer un Triathlon dans les meilleurs conditions!
Un grand bravo à cet organisateur, du début à la fin, des centaines de bénévoles, ravitos exceptionnels, massage, douches, transition où 1 à 2 bénévoles s'ocuppent de vous.....Bref le TOP
Pour le reste, Jean-Marc et moi avions fait le choix de partir en voiture samedi matin dès 7h. 6 heures plus tard pauses comprises nous voilà à Bad Schonmachin pour retirer nos dossards. Dès notre arrivée, la chaleur autour des 30°C nous effraie : "pourvu qu'il ne fasse pas aussi chaud demain sinon on va mourrir à pied!".
Une fois nos sacs en main, destination l'air de départ et le lac à 6kms pour déposer notre vélo et notre sac CAP! Un petit tour de vélo pour s'assurer que tout fonctionne. Petit stress pour JM dont le vélo craque un peu, finalement tout se passera bien pour nous à vélo!
Premières nouvelles de Gilles qui découvre qu'il va avoir quelques soucis logistique! En effet, il va se retrouver pied nu et en stop pour aller à son hôtel + pas de ceinture dossard obligatoire. Bref, la solidarité club fonctionnera à plein régime et tout se déroulera pour le mieux pour Gilles comme pour nous!
Une fois que l'on a tout déposé, direction Karlshrue et notre hôtel à 30 minutes de là. Petite soirée tranquille avec une bonne Pizza en coeur de ville en Tong pour Gillou!
Retour à l'Hôtel vers 22h. Pour ma part à 23h dodo mais dès 3h48 du matin, les yeux grand ouverts déjà à fond dans la course. De ce moment là à 6h, impossible de dormir, j'attends impatiemment la sonnerie du réveil. 6h direction petit déj continental avec Gilles on se fait plaisir car on sait que notre prochain repas n'est pas pour tout de suite!!
Spartacus lui préfère son thé Chinois et ses gâteaux magiques dans la chambre
7h30 départ, à 8h nous sommes sur place et dans les temps, tout se passe pour le mieux, pas d'attente, un max de bénévoles...en revanche il ne rigole pas avec les horaires et le règlement : casque bien serré, freins......ça passe pour nous trois Cool!
Nat:
A 9h retentit le premier départ, on se dirige vers la plage de ce trés beau lac. A oui compte tenu de la chaleur, notre dernière frayeur, à savoir pas de combine, est levée, OUF!!
Bien sûr comme toujours la vitesse des Pros nous hallucine. A la première bouée en 7mns et sortie de l'eau en 23 ou 24! Déprimant!
9h20 derniers encouragements entre copains, Gilles et moi pénétrons la zone d'échauffement, Jean-marc partira 15 minutes après nous.
Petit point météo : le ciel est bleu azur, il fait déjà plus de 20°C, l'eau est excellente, la journée s'annonce chaude avec pas mal de vent.
Je m'approche du premier Kayak, la première bouée est à environ 700 mètres et la corde est difficile à évaluée. Gilles et moi partiront plutôt côté droit.
L'ambiance monte, le speaker annonce en Allemand les minutes restantes avant le Go! PAN! C'est parti, je suis en première ligne, j'essaie de partir vite, les premiers cents mètres se passent sans trop de bagarre. Je pense être bien mais assez vite j'ai du mal à respirer, il me faudra quelques mouvements de brasses pour reprendre mon souffle. Je redeviens prudent et m'applique à respirer sans me mettre dans le rouge.
Peu à peu j'ai le sentiment de me faire beaucoup doubler, et ce sera le cas jusqu'à la sortie de l'eau. A l'approche de la dernière bouée je regarde mon chrono et je me motive pour essayer de sortir dans les 35 minutes, je mettrai un peu plus je crois.
La bonne nouvelle est que je sors plutôt en forme, pas de crampes...lucide je m'applique dans mes gestes pour ne pas perdre de temps, le haut de la combine saute rapidement, je cours et double des concurrents, je retrouve mon sac très vite, je m'assois quelques secondes pour retirer le bas de la combine, une bénévole la mets dans mon sac, je lui tends mon bonnet et mes lunettes et je cours vers mon vélo. Les bons repérages font que je le retrouve sans encombre. Lunettes, dossard, casque et c'est parti.
Vélo :
Les 10 premiers Kms sont décrits comme roulants, je décide de ne pas perdre de temps, la plaqua, position et c'est parti. Je commence à doubler, les vélos de OUF m'entourent, ici les Scott Plasma et autres vélos à 15000€ sont légion. Je m'applique vraiment sur ma position et mes braquets pour être le plus efficient possible et ne pas charger trop tôt les cuissasses! A l'approche du 15ème Km je reconnais le style si particulier de notre Gillou plus que son maillot. J'ai du mal à le croire car je ne pensais même pas le voir sur cette course, donc revenir aussi vite me mets du baume au coeur. A sa hauteur, je l'encourage et me permet de lui conseiller un peu plus de fréquence car je trouve qu'il emmène un peu gros.
Une fois doublé, je me retournerai plus. Dans une bosse, j'aperçois son maillot quelques centimètres derrière moi, je me dis alors qu'il ne va rien lâcher et que la bataille va être dure. Finalement, et au fil des Kms il semble que l'écart se creuse. Il faut dire que je me sens dans une super forme. Les jambes tournent vite, les pulses sont excellentes, je n'ai pas de compteur mais je sens que j'avance. Je double sans cesse, parfois avec scrupule des vélos de rêve type Plasma avec des Zipp et même des roues lenticulaires mais force est de constater que je vais plus vite qu'eux, surtout dans les bosses. A ma grande surprise c'est là que je fais la différence. Tous ces rouleurs sont scotchés et moi avec mon petit développement et une belle fréquence je les dépose littéralement. Ils sont 3 ou 4 à me suivre ainsi pendant longtemps en décrochant dans les ascensions et en revenant au prix de gros efforts j'imagine dans les descentes et les plats. A compter du 70 ème je ne les reverrai plus, ils ont dû payer ces changements de rythme.
Ce vélo est de toute beauté, le relief, les paysages et surtout tous ces villages avec un Public ENORME. La moindre bosse fait l'objet d'une concentration de supporters qui hurlent à notre passage. C'est exceptionnel, à chaque fois je prends le temps de les saluer ou de faire la Hola et récolte leurs applaudissements. C'est super. Aux ravitos je prends un bidon d'eau et asperge la foule, je ne comprends pas l'Allemand mais le speaker salue mon geste super sympa!
Les jambes et la tête se régalent, je ne sais pas à ce moment là si je suis en train de performer mais les jambes et la tête se régalent. J'avale la côte à 12% comme un jeune homme, quel plaisir. Ce vélo est tout ce que j'aime. Aucun drafting, le contre la montre à l'état pur où il faut sans cesse se concentrer sur ses braquets, sa position, ses trajectoires, ne pas oublier de s'hydrater, de s'asperger(on a lu les commentaires des Vendomois et le soleil Allemend nous fait peur!), et de s'alimenter!!
Les 10 derniers Kms étant roulant et même si je sens la fatigue arriver je ne lâche rien entre le 60ème te le 70 ème car je sens que c'est là que beaucoup vont coincer, une grande côte se chargeant du travail! Sur les dernières lignes droites, je privilégie le petit plateau avec de la fréquence et le vent étant toujours présent, je double encore pas mal de concurrents qui insistent sur la plaque. Non seulement, je vais plus vite qu'eux mais en plus je prépare mes jambes à la transition CAP :-) Quel métier :-)) merci GG!
Voilà le vélo se termine, un parcours avec pas mal de côtes(1000m de dénivelé au total) et pas mal de vent dont j'ai peu parlé car il ne m'a pas géné mais d'après Jean Marc il était bien présent! Je pense déposer le vélo au bout de 2h38 mais nous n'avons pas les classements donc à vérifier. A ce moment, je me dis que c'est proche de ce que j'avais fait à Niederbronn et que c'est inespéré!
Transition éclair, les bénévoles prennent notre vélo, d'autres nous indiquent l'allée de notre sac CAP que je trouve de suite. 15 secondes pour s'asseoir, enfiler ses chaussettes et ses chaussures, casquette, un premier verre d'eau sur la têtte, LAP CAP sur chrono et c'est parti.
CAP :
C'est bien sûr la partie que je redoute le plus et à priori celle où je peux tout perdre. Les jambes sont correctes, pas de crampes, pas de grosses lourdeurs. Au bien sûr c'est pas du grand Cédric mais l'expérience étant je sais que sur ces 21 kms l'objectif est d'être régulier, de ne pas marcher et bien sûr de ne pas s'arrêter. C'est avec cet objectif que je m'élance. Les risques sont là, chaleur de fou, parcours valloné en ville 100% bêton!
Je m'applique dans mes foulées, premier Kil en un peu moins de 5mns, calcul rapide si je tiens 21 kil ça donne 1H45 ça laissera quelques gars derrière. Trés vite on fait une petite boucle dans un parc pour croiser d'autres concurrents. A cet intersection, je vois déjà notre Gilou. A ce moment j'ai du mal à l'évaluer mais je n'ai même pas 1km d'avance. Au regard des qualités du Jaudoin, ça va être difficile de retenir son retour! Peu importe je reste sur ma stratégie. Tel un métronome je tombe les Kils en un peu moins de 5. Le parcours n'est pas simple, ça monte, ça descends, et bien sûr la chaleur et ce soleil de plomb. Il faut faire parler l'expérience, je m'asperge à fond à chaque fois que c'est possible, les ravitos et épongage sont trés nombreux, j'alterne Coca et Wasser une fois sur deux. Fin du premier tour (7kms) en 34mns, j'ai même un peu de marge c'est cool et toujours pas de Gilles. Dans la descente je croise Jean Marc, trés difficile d'évaluer son retard mais j'ai le sentiment qu'il peut encore me battre mais il n'a pas l'air en grande forme. Je ne le croiserai plus et le pauvre aura aussi beaucoup de mal sur cette CAP mais ça je lui laiss ele soin de vous le raconter!J'arrive à l'endroit où j'ai aperçu Gilles au début de la CAP et bonne nouvelle on se croise exactement au même niveau, il ne m'a rien repris :-)
Je ne dois rien lâcher, je passe au dixième en 49'35, je perds un peu, ça devient dur mais il faut que je tienne juqu'à la fin du deuxième tour et c'est la tête qui fera le dernier. Je passe au 14 ème en 1H10, c'est parfait. Malheureusement, les jambes elles se raidissent, le rebond n'est plus là, je sens que je ralentis et le chrono le confirme. Arrive l'endroit où je dois voir Gilles, il n'est pas là, au secours! Je me retourne il va revenir?? J'avance dans la ligne droite qui suit, mais oui c'est Gilou, malgré mes difficultés je lui ai repris du temps! Cool mais ça devient dur. Je me déconcentre en commençant à vouloir gérer cette avance, je marche un peu dans la côte.... 2 kms pour comprendre que c'est une connerie et qu'il y a aussi le Jean Marc à battre. Et là je réalise que je n'ai jamais pensé à regarder mon temps de course. Ouaouh, je peux faire moins de 5h10 si je cours les 3 kils qu'il me reste en moins de 16 mns!! Cédric tu dois le faire. J'ai très mal aux genoux, je suis un mode "fractionné", 300 mètres vite, 100 mètres récup...19 ème ça tient, 20 ème en côte très dur, ça passe j'ai plus de 5mns pour arriver. Ce dernier kil va être un pur bonheur en plus il est plat descendant. Je profite à fond. Les 50 derniers mètres se font au milieu du public en folie avec le speaker qui hurle mon nom et prénom. J'ai la banane des jours de perf, j'ai deux éponges que je jette dans le public, quelle sensation, quel plaisir de finir ainsi une course! La médaille, la poignée de main de l'organisateur...
Je reste là pour voir si Gilles me talonne. 1minute, 2, 3....le temps passant je comprends qu'il a craqué encore plus que moi sur ce dernier tour. 10 minutes plus tard Mister Gilles J. Je le rejoins derrière la ligne embrassade et congratulations, on est heureux. Premiers partages d'impressions et trés vite le chrono? Il reste 3 minutes à Jean Marc pour me battre. C'est fait j'ai battu Spartacus, maintenant c'est Gilles qui regard les minutes défilées. 10 minutes passent, lui aussi finira devant JM.
Jean Marc C. crie le speaker, on se précipite sur la ligne pour les embrassades. Jean Marc est bien cramé aussi. Le reste que du partage sur notre course, organisation top, massage, douche....quelques kms de vélo pour récupérer la voiture laissée au départ Nat. Encore un peu de logistique pour Gilles qui n'a plus de train, pas de voiture....finalement stop et un train le soir même!
Pour Jean Marc et moi départ vers 18h, repas vers Metz vers 21h et arrivée à Chaville à 1H du mat après 200 bornes sous les orages. 1h30 je suis chez moi. Aujourd'hui, c'est surtout les genoux qui me font mal mais les souvenirs sont encore là, et la perf fait oublier la douleur. Vivement l'année prochaine :-)
Je vous encourage toutes et tous à vivre l'expérience Kraichgau un jour.
A bientôt
La mobylette