Voici un petit CR de cette belle épreuve courue le 14 octobre avec Patrick.

Nous étions 3 inscrits du club, mais c’était finalement trop compliqué pour Aurélien de venir en transport en commun.

Bon c’est vrai qu’il faut aimer nager, et ce n’est pas toujours la passion des triathlètes (ah bon ?).

Ou alors avoir envie de se tester sur un nouveau format (c’est le cas de Patrick).

Nous décollons donc de Bandol vers 6h30 (« décoller » le terme est fort avec ma 206 de 1999), et arrivons à l’hôtel Juliana pour « prise des dossards » vers 8h30.

En fait, il s’agit d’un chasuble (à mettre par-dessus la combi), d’un bonnet et d’une puce.

Garé devant l’hôtel, on se dirige tranquille à pied vers la plage de la croisette devant l’hôtel Martinez.

Pour les novices, le SwimRun consiste à alterner nage et CAP de plage en plage sur des sections en général assez courtes (1-2 km).

A l’origine (en Suède), la course se fait à 2, souvent reliés par une longe.

Cela évite de perdre son co-équipier (!), et permet au plus fort de tirer le plus faible en NAT mais aussi en CAP (sensations garanties !)

Mais de plus en plus, il est possible de pratiquer en solo (pas toujours facile de trouver un partenaire de niveau assez équivalent).

En général, c’est toujours dans des lieux assez ludiques (lacs, mer…).

Coté logistique, c’est assez différent du Triathlon :

Une combi shorty (pour pouvoir courir en combi, quitte à baisser un peu le haut si trop chaud).

Conseil :

  • Une shorty qui s’ouvre devant (beaucoup plus pratique !)
  • Pull-boy et plaquettes acceptés
  • Manchettes et jambières possibles
  • Lunettes nat et chaussures TRAIL avec semelle bien agrippante (j’insiste !)
  • Un sifflet, un pansement étanche, un gobelet souple ou flasque pour les ravitos

Pour ma part, j’ai une vieille combi de planche à voile découpée en shorty qui s’ouvre par l’arrière !

Pas l’idéal mais le père Noel va bientôt remédier à tout ça.

J’ai aussi décidé de partir sans PB et sans plaquettes, mais avec des manchettes (en fait j’aurais dû prendre une machette).

Plusieurs raisons : mal au dos avec le PB en mer car trop surélevé de l’arrière et peur d’être gêné par les plaquettes en CAP (petit joueur !).

Patrick, lui est parti avec le PB sans plaquettes.

Coté météo, grand beau (« évidemmaing » et mer à 22°, on a connu pire (16° à l’ile de Ré avec Aurélien, Brrr…)

Patrick me confie qu’il espère ne pas avoir de sable dans les chaussures…

10h30 : c’est parti pour une 1e CAP…… sur la plage, puis passage sur la jetée pour partir sur des rochers et là….

intervention du SAMU pour un concurrent ayant chuté sur les rochers …

Chaussures Trail (je réinsiste !)

La 1e section NAT est en bord de plage, puis on enchaine sur la 3e section CAP « longue », et là, c’est pas pareil…..

En fait nous montons assez raide une ancienne voie de tram désaffectée avec un D+ de 200m.

La descente se fait ….. dans le lit d’une rivière à sec ou pas (!), on passe dans une caverne, sur des rochers, sous des troncs d’arbre, bref, plus de la rando que de la course.

Bonne idée pour moi d’avoir doublé dans la montée car ce secteur génère potentiellement pas mal de bouchons….

Patrick sera bien ralenti malheureusement sur cette portion.

On finit par déboucher sur la route et terminer la descente pour un nouveau secteur de NAT.

Les tronçons s’enchainent, une suédoise engage la conversation, elle fait la course pour la 4e fois, « je suis 3 fois championne du monde ».

Ah oui ben pas moi…

Au final, nous arrivons plage de la croisette après un beau parcours, original sur ce 3e tronçon.

A noter que l’organisation offre le déjeuner ensuite sur la plage en mode BBQ super sympa.

Voili, voilà, à noter que c’était la course « sprint » et qu’il y a un format légèrement plus long : 8km de NAT et 33 de CAP !

Des motivés pour 2024 ?

Le SwimRun, c’est à faire (au moins) une fois dans sa vie!