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L’histoire a commencé fin 2023 quand Christophe, dit Crocro, propose au club le Frenchman, une célèbre course de Triathlon à Carcans avec plusieurs formats.
J’embarque la famille : Allez on va tous en vacances une semaine à Lacanau en Mai.
J’en ai tellement entendu parler, qu’après l’Iton, je me lance ce nouveau défi.
Un challenge pour moi : la natation sur l’Iton était déjà une épreuve en soi et la course à pied , qui était ma discipline de prédilection, s’était achevée au mental.
Me voilà assidu, toujours en retard, aux cours de Brigitte, chien, crawl, brasse, dos crawlé , je commence à apprécier la natation malgré la froideur de l’eau de la piscine de Vélizy.
La saison de cyclisme en 2024 a du mal à démarrer, le soleil se fait désirer.
Je vous passe l’entrainement, après une coupure du running de 3 mois, je reprends la CAP une fois/semaine 8 à 10 km. Mon corps ne veut pas plus. Oui Crocro j’ai enfin pris RDV avec le médecin du sport que tu m’as conseillé.
Arrivé à Lacanau, une semaine de vacances bien méritée après des mois de travail chargés, je suis enthousiaste, excité et peu serein à l’idée de faire le format 70.3. Je me rappelle que je n’ai jamais fait 90 km en vélo , que j’ai seulement fait 2 semi-marathon, le dernier euh je ne sais plus quand. Alors tout enchainer sera un sacré défi, pourvu que ça passe.
J’ai bien fait de partir pour la semaine, je me repose bien, bonne nouvelle !
On se balade à pied tous les jours, oups le jeudi matin m’a cheville est un peu enflée et j’ai du mal à marcher. Je ne veux pas tester la CAP au risque de me faire mal. Le doute s’installe, tant pis, je ferai ce que je peux, au pire, ce sera une belle expérience. Je prépare mes sacs, vaut mieux ne rien oublier. Cette histoire de cheville me stresse, j’ai hyper mal dormi. Réveillé à 6h le vendredi, jour J ! De Lacanau, direction Maubuisson, sur la route, je vois plein de voitures avec des beaux vélos et quelques courageux cyclistes qui vont au rdv en vélo. Au minimum 10 km de plus pour eux.
Je récupère la trifonction ‘’Moche’’ dans le sac de transition de Crocro, merci encore Croco. J’avais trop envie d’être aux couleurs du Club. Je croise les copains, on est tous avec la trifonction Vélizy, on plaisante de tout et rien même si je sens que la concentration prend place à l’approche du départ. Dernières photos de Del, 8h46, oups, je dois aller au départ. Vétéran 3 pour la dernière année, ma vague part à 8h50.
Trop content , super ambiance depuis le début, plein de supporters dont les copains Veltris.
C’est parti, je pars dans les derniers, je ne veux pas gêner. L’eau est bonne, je marche dans l’eau le plus loin possible façon longe côte, je double en marchant !
Sans échauffement, c’est chaud, je m’essouffle rapidement, ça cogne un peu sur les côtés et même devant, c’est que j’avance. J’alterne rapidement crawl et brasse et j’essaie de me rappeler des conseils du Coach Brigitte, je vais chercher loin avec les bras , la tête bien baissée, elle avait raison ça fonctionne, mais je ne vais pas droit grrr. Je vois la dernière bouée pour faire demi-tour, bizarrement il commence à y avoir des vagues, ça se complique. Je passe la bouée mais il faut faire encore quelques mètres vers une autre bouée avant d’entamer le retour. Le moral est au top même si je ne vois pas les flammes rouges de l’arrivée, purée c’est loin. Je suis sur le retour et je me sens presque mieux qu’au départ, les muscles chauds ! J’ai trouvé les 1900 m plus facile que les 1500 m de l’Iton. Je me dis que l’entrainement a payé, merci Brigitte.
Je sors de l’eau, je suis juste derrière Christophe (Tof) qui est parti 10 minutes après moi.
Direction la transition, purée je ne retrouve pas mon sac sur le portique. J’avais bien repéré pourtant. Je demande à l’arbitre. Il me montre mon portique, l’un des derniers au fond, je réalise que je n’avais pas posé mes sacs au bon endroit, pfff. Quelqu’un a dû gentiment mettre mes sacs au bon numéro. J’ai eu peur, erreur de débutant !
Je recroise Tof prêt pour le vélo, je vais me changer. J’ai eu le temps de récupérer, changement express mais je prends le temps de mettre de la crème solaire, j’ai ouï dire que certains sur le M avaient cramé. Oui, j’aurais pu en mettre avant. Avec mon histoire de cheville, j’avais déjà abandonné le chrono. Mon objectif, finir l’Ironman 70.3.
C’est parti pour le vélo, fait frais au début, le temps de sécher. Je bois beaucoup, j’ai l’impression d’être trop dans la gestion, tellement je vois passer des fusées.
Olivier; puis Gilles, partis dans la vague d’après, me doublent vers le 20 km je crois, je n’ai pas de montre ni de compteur. On s’encourage ,c’est sympa . Ils filent déjà vites. J’ai adoré le vélo. C’est la discipline que je préfère. Je me sens bien, aucun problème avec la cheville, je suis en position sur les prolongateurs, je me sens dans la compétition. La combi trifonction me sert de plus en plus à l’entrejambe, ça brûle un peu, je me redresse et tente de desserrer le tout. Bon, on est parti pour en chier, tant pis. Le vélo a été un régal. Le parcours est idéal pour mon premier L. J’enchaine les km, 40, 60 et je me sens toujours bien. J’ai profité du ravitaillement pour prendre une boisson iso, elle n’est pas très bonne. L’année prochaine, je ne m’arrêterai pas.
Un petit groupe se créé devant moi et du drafting est fait. Je reste un peu à l’écart, j’ai bien fait, l’arbitre en moto arrive et des pénalités tombent.
J’ai pris un gel Isotar , ça marche bien, j’ai un coup de boost, j’appuie, je sais que je vais finir mes 90 kms , wééééééé !
Les 10 derniers km sont un peu durs, la position sur les prolongateurs n’est pas optimisée sur mon vélo, je suis hyper content de voir Maubuisson et ravi de mon parcours en vélo. Ça c’est fait !
La transition est cette fois plus rapide, je me change devant mon sac, je me fais engueuler par une bénévole, je réalise une nouvelle erreur, un petit sourire d’excuse et ça passe.
Le dernier défi et pas des moindres commence. Je cours et je ne ressens quasi pas de gêne, super bonne nouvelle, les dieux du sport sont là.
J’ai l’impression de ne pas avancer mais finalement après ma course, je consterai que mon allure n’est pas si mal.
Je croise les copains, tof, crocro, Olivier, Nolwenn, on se tape dans les mains, allez les gars. Pierre me double, il est sur la fin. L’ambiance est géniale, merci Delphine, Christophe le Prez pour les encouragements, j’entends de partout "Allez Olivier", c’est génial.
La première côte fait mal et je refuse de m’arrêter, le redémarrage serait trop dur. Je reviens vers le parc à vélo et je crois que j’ai fait 10 km. Mais non, elle se termine où cette boucle (putain, je glisse mots d’encouragements). Je recroise des copains et on s’encourage encore. J’ai l’impression d’avoir un peu de ressources pour accélérer, je commence à y croire. Ma cheville me rappelle à l’ordre, ce n’est pas le moment de lâcher. Je reprends mon rythme, j’ai un peu mal mais finalement ça ne m’aura pas trop gêné. La dernière boucle est dure. Je paie le manque d’entrainement CAP. Ça se joue au mental. Je sens les crampes arriver. Je bois à tous les ravitaillements. Je me dis qu’il suffit de mettre un pied devant l’autre pour franchir la ligne. Je vois Nolwenn devant moi . Je la rejoins sur la dernière boucle dans la côte. Elle marche, je la pousse dans le dos, et je l’oblige à me suivre et je l’encourage. Elle a l’air d’être dans le dur. Pourtant, quand elle repart, elle semble avoir un meilleur rythme que le mien. Elle souffre. Je lui parle, l’encourage et je lui dis qu’elle ne doit pas me lâcher. Je veux lui dire qu’il reste 4 km pour l’encourager mais il doit en rester 10 km. Je lui dis qu’on va ensemble au prochain ravitaillement et ça marche, on court ensemble. Après le ravitaillement, nouvelle côte et elle craque, je lui dis d’alterner si besoin marche et CAP de s’accrocher à quelqu’un qui à le même rythme et qu’elle va le finir. Go go Nolwenn. Je repars, je suis dans le dur.
Je passe devant le parc à vélo et là je sais que le retour est encore loin. Putain putain encore.
La petite bosse de 1m de dénivelé + pour passer le pont m’achève, je marche, j’ai mal partout, allez faut repartir. Je puise dans mes dernières forces et je repars, j’ai presque envie de pleurer de joie ou de fatigue, étrange sensation mais (re)putain je ne vais pas lâcher. Je vois la ligne d’arrivée, top * 1000 , je l’ai fait. Il y a toute l’équipe Veltri qui saute partout (mais ils ne sont pas fatigués !!), ravi de les voir, je suis rincé !
Olivier me conseille de manger et de récupérer un peu, je ne me sens pas au top. Tof me déconseille les frites, mal cuites, je me dis qu’après 5h49 d’effort n importe quelle frite doit être succulente, beurk tu as raison, elles sont dégueux !
J’ai commencé à Vélizy le triathlon en 2020 en plein confinement, et je compte bien continuer l’aventure avec la famille Veltri. On recommence quand !
Voici un petit CR de cette belle épreuve courue le 14 octobre avec Patrick.
Nous étions 3 inscrits du club, mais c’était finalement trop compliqué pour Aurélien de venir en transport en commun.
Bon c’est vrai qu’il faut aimer nager, et ce n’est pas toujours la passion des triathlètes (ah bon ?).
Ou alors avoir envie de se tester sur un nouveau format (c’est le cas de Patrick).
Nous décollons donc de Bandol vers 6h30 (« décoller » le terme est fort avec ma 206 de 1999), et arrivons à l’hôtel Juliana pour « prise des dossards » vers 8h30.
En fait, il s’agit d’un chasuble (à mettre par-dessus la combi), d’un bonnet et d’une puce.
Garé devant l’hôtel, on se dirige tranquille à pied vers la plage de la croisette devant l’hôtel Martinez.
Pour les novices, le SwimRun consiste à alterner nage et CAP de plage en plage sur des sections en général assez courtes (1-2 km).
A l’origine (en Suède), la course se fait à 2, souvent reliés par une longe.
Cela évite de perdre son co-équipier (!), et permet au plus fort de tirer le plus faible en NAT mais aussi en CAP (sensations garanties !)
Mais de plus en plus, il est possible de pratiquer en solo (pas toujours facile de trouver un partenaire de niveau assez équivalent).
En général, c’est toujours dans des lieux assez ludiques (lacs, mer…).
Coté logistique, c’est assez différent du Triathlon :
Une combi shorty (pour pouvoir courir en combi, quitte à baisser un peu le haut si trop chaud).
Conseil :
Pour ma part, j’ai une vieille combi de planche à voile découpée en shorty qui s’ouvre par l’arrière !
Pas l’idéal mais le père Noel va bientôt remédier à tout ça.
J’ai aussi décidé de partir sans PB et sans plaquettes, mais avec des manchettes (en fait j’aurais dû prendre une machette).
Plusieurs raisons : mal au dos avec le PB en mer car trop surélevé de l’arrière et peur d’être gêné par les plaquettes en CAP (petit joueur !).
Patrick, lui est parti avec le PB sans plaquettes.
Coté météo, grand beau (« évidemmaing » et mer à 22°, on a connu pire (16° à l’ile de Ré avec Aurélien, Brrr…)
Patrick me confie qu’il espère ne pas avoir de sable dans les chaussures…
10h30 : c’est parti pour une 1e CAP…… sur la plage, puis passage sur la jetée pour partir sur des rochers et là….
intervention du SAMU pour un concurrent ayant chuté sur les rochers …
Chaussures Trail (je réinsiste !)
La 1e section NAT est en bord de plage, puis on enchaine sur la 3e section CAP « longue », et là, c’est pas pareil…..
En fait nous montons assez raide une ancienne voie de tram désaffectée avec un D+ de 200m.
La descente se fait ….. dans le lit d’une rivière à sec ou pas (!), on passe dans une caverne, sur des rochers, sous des troncs d’arbre, bref, plus de la rando que de la course.
Bonne idée pour moi d’avoir doublé dans la montée car ce secteur génère potentiellement pas mal de bouchons….
Patrick sera bien ralenti malheureusement sur cette portion.
On finit par déboucher sur la route et terminer la descente pour un nouveau secteur de NAT.
Les tronçons s’enchainent, une suédoise engage la conversation, elle fait la course pour la 4e fois, « je suis 3 fois championne du monde ».
Ah oui ben pas moi…
Au final, nous arrivons plage de la croisette après un beau parcours, original sur ce 3e tronçon.
A noter que l’organisation offre le déjeuner ensuite sur la plage en mode BBQ super sympa.
Voili, voilà, à noter que c’était la course « sprint » et qu’il y a un format légèrement plus long : 8km de NAT et 33 de CAP !
Des motivés pour 2024 ?
Le SwimRun, c’est à faire (au moins) une fois dans sa vie!
TRIATHLON VERSAILLES 2016 vu par Speedy
Avec ma côte douloureuse, j’avais tenté la semaine précédente une tactique stupide : partir tranquille derrière. Mal m’en a pris, je revenais sans cesse sur des nageurs trop lents qui m’envoyaient leurs jambes de brasse dans les côtes ! Cette semaine je vais tenter tout le contraire : la pôle position. Gonflé le Speedy ! Je me place bien mais l’attente est longue, je me refroidis et finis par me faire surprendre par le coup de pistolet. Quel touriste ! La demi seconde que je perds à retrouver le bouton du Garmin me coûte assez cher, je me retrouve avec un peloton de nageurs survitaminés qui me passe sur le corps. Je bats mon record de coups dans la gueule et de tasses bues et fête ainsi par un bizutage auto-administré mon entrée dans la catégorie des vieux V3 qui doivent y réfléchir à deux fois avant de se mettre au milieu des séniors testostéronés.
J’ai bien du mal à reprendre mon souffle, mon calme et mon rythme. J’arrive au bout des 800 m bien entamé, me doutant que Benjamin et Xavier sont devant (le chrono confirmera que Benjamin m’a pris 1 min 35 s et Xavier 22 s, les coquins).
La transition est une fois de plus bien moyenne. Heureusement, les courageux du club sont là pour m’encourager et me mettre la pression. J’ai oublié de préparer les chaussures vélo, les scratchs des fermetures velcro ne sont pas défaits. J’ai également oublié de sortir le chausse-pied. Tout est trempé et j’ai froid aux doigts, j’arrive à peine à boucler la sangle du casque.
Je pars sur les routes de la montée de Satory qui charrient des hectolitres d’eau de pluie et je commence à doubler tous les malheureux qui chaussent mal. Qu’on se le dise : ici, il vaut mieux démarrer chaussures aux pieds. On est toujours dans la flotte, pas trop de différence avec le parcours natation. Ah si : on a un vélo entre les jambes, le parcours n’est pas plat et il y a beaucoup plus de vent. Je suis extrêmement prudent car je veux faire un zéro-chute et un zéro-crevaison. Je ne tarde pas à voir Xavier sur le bord de la route avec ce qui ressemble à un pneu crevé. Damned. Sur une course aussi courte et rapide, ça sent le cramé pour Flam. Je continue d’appuyer très fort sur les cuisses pour faire honneur au maillot (je n’ose pas trop dire que je mouille le maillot, vu la météo…) avec deux ou trois compagnons de route qui m’aident à braver le fort vent dans la gueule, on rattrape le grupetto de Benjamin. Je sais maintenant qu’il crèvera lui aussi peu de temps après, décidément… (quand je pense qu’il a réparé et terminé la course, le tout avec un pied entaillé, chapeau bas !).
Ma prudence dans les passages délicats me fait perdre mes collègues et je continue à donner le maximum, seul sur la totalité du deuxième tour. Je ne me fais pas rattraper par les pelotons suivants, ce qui est plutôt pas mal, mais me coûte beaucoup d’énergie. Retour prudent au bercail pour une deuxième transition un poil plus normal, mais je suis transi.
Je me lance dans la forêt marécageuse pour le parcours à pied qui sera un grand moment boueux. Dès les premiers virages, ça se bouscule, ça glisse, ça panique. Je double plusieurs concurrents et me lance à fond dans une belle descente glissante. Arrivé en bas, mes cuisses décident de me lâcher comme une grosse merde au moment d’encaisser la charge la plus importante. Ma chute est aussi vertigineuse que celle des températures, je me tape un roulé-boueux sur l’épaule droite. Ça pique un peu, mais je ne vois pas de sang alors c’est reparti comme une bête traquée. Je donne ce que je peux sur ce terrain où les appuis sont incertains et les flaques parfois très profondes. On en a vraiment partout, les athlètes cherchent à droite et à gauche des passages plus solides, sur l’herbe, ou les cailloux, mais rien n’y fait : c’est mauvais partout. J’ai des jambes en bois. Dans ces conditions, on est content que l’épreuve soit courte et pas loin de la maison.
J’en termine en 1 h 23 min 42 s soit environ 8 min de plus que les bonnes années et on ne fait pas de vieux os au buffet de débriefing de l’arrivée.
Merci tout plein à Cécile, au Husse et à Claudius, à la famille Pottier, à Pascal, à Yann, etc., tous ceux qui étaient là pour nous soutenir dans ces moments épiques.
Je rapporte chez moi 3 kg de boue sableuse qui s’est glissée partout et qui est assez difficile à éliminer. Je mets une bonne heure à me réchauffer, dont une bonne partie sous la douche. J’ai très mal aux mollets et aux cuisses, preuve que j’ai vraiment tapé dedans. J’ai finalement de belles griffures sur l’épaule droite, comme si une fille avait été très contente d’être dans mes bras, heureusement que vous êtes quelques uns à pouvoir attester de mon emploi du temps de cet après-midi néanmoins mémorable. Et une fois calmé, je me rends compte que dans la chute, je me suis fait mal à une côte, mais cette fois-ci, à droite ! Ça tombe bien, ça commence à aller mieux à gauche.
Bon ben maintenant… il n’y a plus qu’à aller à Vendôme pour faire 4 fois ça !
Cette année nous étions plus d'une vingtaine à participer au Triathlon du roi à Versailles et
parmis nous se trouvait Christophe dont voici son compte rendu pour son premier triathlon
Bonjour à tous,
Je crois comprendre que la tradition veut qu'on fasse un CR sur son premier Tri, je m'y soumets bien volontiers.
Et vu que je ne poste que très raremant sur cette adresse, je me suis laissé aller à un truc un peu long (je n'en voudrai pas à ceux qui ne liront pas !).
Bon, on y va, ci-dessous ...
Quand on a ça dans un coin de la tête depuis longtemps, il faut s’y mettre un jour ...
Pour moi c'était le 25 mai 2014, c'était le Triathlon du Roi à Versailles, c'était mon premier Tri !
Depuis les années 80 et des mecs comme Mark Allen qui révélaient au grand public qu'on pouvait être un IronMan sur la Promenade des Anglais, je m'étais dit que je m'y collerais un jour: je savais encore nager après quelques années de compet. et deux saisons de water polo, j'avais le cuissot sollide et le cardio vaillant grâce au rugby, enfin je m'y voyais bien quoi ... Mais les années ont passé, sans triathlon, sans vélo, sans natation, avec le minimum de jogging et de fonte pour rester à peu près fit dans un cadre professionnel qui laisse peu de temps et une vision épicurienne de la vie qui n’épargne pas la physiologie …
Et va savoir, quand tu passes 50 piges, t'as les vieux démons qui se rappellent à toi… Et l'idée du triathlon est revenue me toquer dans un coin du carafon, pas très affirmée mais avec un brin de défiance:
- "cap. ou pas cap, tu tentes ou tu tentes pas ?"
- "OK, je tente, mais je commence petit ... j'apprends à faire du vélo, je réapprends à nager, et j'essaye de courir un peu plus vite et plus longtemps, après on verra si je fais un petit Tri ..."
- "va voir le Vélizy Triathlon, ils sont costauds mais cool et bon esprit, ils devraient même pouvoir accepter un mec comme toi"
Et vu que c'est vrai qu'ils sont costauds mais cool et bon esprit, j'y suis allé au Vélizy Triathlon, c'était en septembre 2012. Première saison sans épreuve, avec les tendons qui grincent, le temps suffisant qu'on ne trouve pas pour l'entrainement, la motivation qui va qui vient ... Enfin si, une épreuve, le "par équipe de Bondoufle", mais transformée en Duathlon et crevaison/abandon après deux bornes de vélo (c'était pas moi, je vais assez lentement pour réussir à éviter les clous sur la route ;-) ) ...
Et puis saison 2013-14: quelques sorties vélos qui me permettent dorénavant de doubler les VTT sur la route (enfin sauf si c'est Claude dessus !), des séances "piscines" où on ne me confond plus avec les vieilles de l'aquagym (respect à elles bien sûr !), des courses à pied avec Achille qui me lâche les tendons, good, ready for Triathlon !!!
Alors c'est parti pour le S du Roi. On est plein de Vélizyens, on se retrouve avant pour un brief salutaire pour moi (merci JujuR pour les conseils précieux de "par où on part et on revient", de "on met les chaussettes ou pas avant les chaussures sur le vélo avant de monter dessus (?!?!)", et merci JPP pour le talc, je ne me rappelais pas, mais c'est vrai que c'est doux dans les shoes). Merci également à Didier M pour le prêt de la trifonction du club, qui m’a permis d’être colorimétriquement identifié de loin.
And now, narration :
L'heure approche, tout va bien, on gonfle les vélos (Juju se moque, j’avais à peine 2 bars !), on entre dans le PAV, on s’échauffe un peu, on met la combi. et on descend tranquille vers la pièce d'eau des Suisses. Même pas peur, plutôt excité même à l'idée d'une baston dans l'eau pour partir dans les prem's ... Je perds les gars du club (tout le monde se ressemble avec une combi et un bonnet !), mais je me jette à l’eau avec une jubilation qui s’avérera vite de l’inconscience ….: mentalement, j'étais redevenu "années 80", affuté et warrior parmi des mecs pas plus forts que moi et à défier ! Et c'est là où ça se gâte avec le cruel principe de réalité : physiquement j'ai changé de siècle ... Résultats: 20 m de bagarre où c’est toi le boss et personne ne te double, et 730 m de nage non-identifiée avec cardio en vrac, bras en bois, 3 litres d'eau pas très claire ingérés, limite la gerbe, et 500 mecs qui te marchent dessus. Faudra revoir la tactique mon garçon, un départ peinard vu de derrière, ça doit être beau aussi ...
17 :39 après, j'arrive quand même à m'extraire de l'eau en titubant un peu et avec une tête de noyé. Mais satisfaction de courte durée, pas moyen de m'extraire de la combi.! J'ai beau attraper le velcro malgré mes épaules nouées, il ne bouge pas, il est comme collé. J’arrive à ma position dans le parc à vélo, toujours impeccablement ceint de ma combi. Heureusement sont restés là les supporters du club (merci à eux), parmi lesquels Xavier qui me guide et m’encourage pour l’extraction, ainsi que Del’ qui me fait remarquer que si je n’arrive pas à fermer mon casque, c’est juste parce que je l’ai mis à l’envers … Bulles dans le cerveau, perte de lucidité, ça va passer ! Pour ma première transition de triathlon, 4 :09, soit presque un Top10 des temps les plus pourris : je crois que je peux gagner un peu là-dessus …
C’est parti sur le vélo, et je me sens plutôt bien (par rapport à la natation je veux dire, tout est relatif …). Je trouve ça rigolo de rouler sur un circuit fermé à la circulation, j’en profite pour balayer toute la route, vu qu’il n’y a pas trop de pelotons à joindre avec l’heure tardive. Je roule avec quelques rares gars de mon niveau, Claude posté à un endroit stratégique de l’endroit m’encourage et me donne quelques conseils, et puis on termine à trois avec Didier F. et Jean-Pierre M. sous les « allez Vélizy » des courageux spectateurs encore présents. Descente de vélo un peu étrange avec une chaussure sur le vélo et l’autre au pied, et malgré tout transition chronométrée à 1 :19, soit aussi bien que Speedy … Y’en a souvent des bugs de chrono dans les Tri ?!?
Et puis le dernier morceau, CAP que je fais tranquille, y’a pas grand monde derrière qui me pousse et ma cheville strappée après petite entorse le dimanche précédent ne me donne pas de gage de solidité … Episode surréaliste lors de mon premier passage au contrôle où je vois « le grand jeune de veltri dont je ne connais pas le nom » (il se reconnaitra) qui lui en est à son 2eme tour et qui revient sur ses pas pour échanger son tour de cou dont la couleur ne lui plait pas (discussion avec les filles sur « le bleu qui est plus joli que le rouge ») ! J’ai fini le parcours mort de rire en me repassant la scène, malgré un temps vraiment nul même pour moi qui ne vais pas naturellement vite en CAP et qui n’ai pas cherché à accélérer … Effet du bug précité sur la transition ? Je ne saurai jamais (et on s’en fout !).
Bilan :
- Une phase « je suis motivé !!! »
- Une phase « je vais mourir »
- Plusieurs phases « je rigole »
- Une phase « au final je suis content quand même »
Plus un repas sympa le soir après l’effort, tout va bien, y’a plus qu’à recommencer (mais faudra quand même s’entrainer un peu plus) !
@+
Christophe
Dans le cadre des animations organisées par la mairie de Vélizy à l'occasion du Téléthon 2013, notre club était chargé d'animer le Gymnase Richet de 12h à 13h. Pour celà, une poignée de joyeux lurons rejoint par les basketteurs accompagnèrent Claude pour une petite démo de RPM.
Le mot du président :
Un grand merci à tous ceux qui ont donné un peu de leur temps pour le téléthon
La présence du triathlon a été remarquée.
Voici le lien de notre reporter du jour Iron J.
https://picasaweb.google.com/116028235467886944129/20131207?authkey=Gv1sRgCLyX7NmD-9_XWA
Belle participation de Vélizy Triathlon à la Ronde de Vélizy!
Les images sont ici:
- les photos du Président
Sans oublier le CR de @ !!!
Superbe course de nos athlètes à Jablines, dernière étape du Championnat d'Ile de France de Triathlon, le week-end dernier.
Le compte rendu d'@robase Juju est sur son blog:
http://arobase-triathlon.blogspot.fr/2013/09/3eme-cross-triathlon-sprint-de-jablines.html
Nos efforts auront payé, car au bout du suspens, le Club de Vélizy Triathlon rapporte à la maison une exceptionnelle 3ème place par Equipe dans ce Championnat Régional. Une première dans la vie du Club, qui ouvre la perspective de participer plus tard aux Championnats Nationaux type D3/D2/D1.
Un grand bravo à nos 20 triathlètes classés qui auront montré fièrement et porté la trifonction du club bien haut …
Mentions spéciales à Juju@ pour sa superbe 4ème place au général en Sénior Hommes pour sa première année, à Virginie pour sa 8ème place en Sénior Femmes pour sa première année également et à notre trio d’enfer de Vétérans Hommes (Olivier, Stéphane et Gilles) qui , excusez du peu ramène ni plus ni moins qu’une première place au général des Vétérans par Equipe en terminant 2ème, 4ème et 5ème sur 556 triathlètes… Les résultats complets ici.
Que de belles promesses pour l’avenir, nos jeunes recrues ont su profiter de l’expérience des « vieux sages »… Une dynamique s’est créée, qui sait ce que nous réserve ces costauds l’année prochaine…
Bonjour à tous, ce Dimanche 23 Juin 2013 a lieu l'IronMan de Nice, pour lequel 17 membres de notre club mouilleront le maillot.
Pour tous ceux qui n'ont pas pu faire le déplacement pour aller les encourager de vive voix, je vous propose de suivre ici même un "Live" de cette course... En fonction du flux d'informations du chronométreur officiel, la progression de chacun de nos triathlètes sera mis à jour en temps réel...